Accueil > Infos > LA MAIN DE MASSEUR

LA MAIN DE MASSEUR

vendredi 28 mai 2010, par Guido

Un hommage au plus bel instrument de l’homme qui n’est pas celui que l’on croit...

En moto, il y a autant de tribus que de machines. Entre les inconditionnels d’une marque défunte, les fanatiques d’un enseigne bridée, les dingues d’un type de moteurs et les amateurs d’un genre de pratique, il y a de quoi débattre jusqu’à l’extinction de l’espèce (menacée) des tireuses à bière.

Toutefois quelque soit l’ethnie, les fervents pratiquants se reconnaissent, victimes consentantes d’un surprenant paradoxe : qu’il fasse froid ou chaud, en toute saison, le motocycliste sort couvert.

Certes, les équipements ont évolué. La polyvalence des casques modulables assure une adaptation aisée aux conditions climatiques. Les blousons en résille permettent de rouler avec des protections tout en profitant du vent relatif. Seules les extrémités sont sensées toujours rester dans leur écrin protecteur. Et pourtant combien de motards se passent allègrement de gants quand les premières chaleurs s’installent. Pire, l’encasqué en chaleur cherche à frayer. S’il dépoussière sa selle passager avec courtoisie pour sa compagne, il néglige le plus souvent son équipement. Ainsi, la belle est contrainte de chevaucher à mains nues. Et au premier pépin venu, le motard offre à sa Cendrillon une splendide paire de mitaines en gravillons.

En moto comme ailleurs, les paluches traduisent ou trahissent nos émotions : poing vengeur , salut amical ou doigt d’honneur (sans en avoir). Sur la route, dès qu’une escadrille de bécanes se forme, voilà les mains qui prennent la parole : « gaffe à la tache d’huile », « je frise la panne sèche », « tout va bien ? ».

Je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne, je me sers essentiellement de ma tête et de mes mains au quotidien. Peut-être pas assez de la tête d’ailleurs... Tentez de calculer le nombre de contacts journaliers de vos deux appendices de préhension. L’addition est sans fin : contact avec les objets, contact avec ses organes, contacts avec ceux des autres lors des présentations - « Enchanté, monsieur le préfet » - comme au cours des préliminaires - « mes hommages, mademoiselle ».

Depuis le clavier de l’ordinateur, mes deux instruments biotechnologiques préférés vous saluent.

Guido du Bourdon nippon.

Extract :

SKINHANDS

On winter, gloves are so warm but on summer, they become too tiny and sweaty but you steel need to wear them.

I’m shocked when I see so many passengers with their hands unprotected. Please, Gentlemen, don’t forget your Juliet !

Have you ever even tried to think of all the nice stuff that you do every day with your hands ?

May you caress a soft skin or the throttle, it is your hand which give you pleasure...

In the end, take care of your hands !

Portfolio